Les temps sont révolus, on a grandi
Génération cramée, armée de diplômes à brandir
Avec ou sans grand frère la rue restera dangereuse
Estomac vide, c'est pas la dent dure qu'on a c'est les dents creusent.
Dans ces quartiers de zonards, plein d'indécence,
Partie de poker début janvier à décembre
On tente tous de grimper, sans se faire descendre
On voudraient bien trinquer, mais on a du mal à se détendre
Car même diplômé, les portes sont fermées sur les grands
Donc les petits ont vite choisi des chemins moins élégants
L'argent facile une vie speed quitte à c'qu'elle vacille avec un jour l'espoir de, crever l'écran ouais
C'est le principe intrinsèque, d'une vie marquée, dès l'enfance,
Par l'absence de princesse, d'une vie parquée
Les rêves brisés très tôt
Technique imparable pour tuer toutes ambitions dans les ghettos.
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère! c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines, vos émeutes,
Mais dans ce cas là, la France hallucine.
La jeunesse dans la rue, la peur est sur la ville
Les putes sont sur l'avenue, les puissants sont à l'abri
Les condés tous en factions payés au rendement
L'objectif étant de faire du chiffre
C est fou hein ? ça dépasse l'entendement !
La tête dans l'entonnoir en bisbille
Avec le diable, les jeunes veulent même rafler les petites mises
Donc l'atmosphère est glauque, le système bloqué, le peuple au bord de suffoquer, rempli de rage de n’avoir pu croquer
J'ai des histoires a te raconter
Des femmes humiliées des hommes sur le bas coté et nous cataloguent et nous disent qu'on est pas opé
Ou pire qu'on est coupable de leur échec même mais qui sont les chefs?
Merde! Mais qui a les clés?
Toi ou moi? Dis moi qui fait les décrets?
Toi ou moi hein? Dis moi qui créer les défaites?
Qui brise les rêves très tôt?
Qui coulent nos ambitions dans le béton? Qui ressert l'étau?
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère! c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines, vos émeutes,
Mais dans ce cas là, la France hallucine.
Comme on nous donne à tous le profil : gangsters
Du rappeur-footballeur, on met le costume et on en profite.
Hypocrite?! Ouais ! Au possible comme vous tous.
On joue le rôle qu'on veut bien nous laisser, quitte à sortir blessé
Et au lieu de s'ouvrir, ben on s'enferme,
Donc de plus en plus éloigné de nos bases, on se sent faibles,
Piégé par nos propres codes, la misère
Qu'on gobe trop de l'amour dans le ciment
Triste refrain dans le silence.
Bref globalement l'ambiance est tendue, ma vision de l'avenir
Pis des piges, à la rétine fendu.
Le peuple par les couilles est pendu, donc t'étonne pas qu'il tente tout
Pour pouvoir croquer le fruit défendu.
C'est la merde dans l'hexagone, pendant qu'ils rêvent de putes, de yachts et puis d'être pote avec Stalone.
L'avenir des gosses issus du ghetto, s'obscurcit ouais chaque jours,
Les rêves brisés très tôt.
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines,
Vos émeutes, mais dans ce cas là, la France hallucine
Note :
Génération cramée, armée de diplômes à brandir
Avec ou sans grand frère la rue restera dangereuse
Estomac vide, c'est pas la dent dure qu'on a c'est les dents creusent.
Dans ces quartiers de zonards, plein d'indécence,
Partie de poker début janvier à décembre
On tente tous de grimper, sans se faire descendre
On voudraient bien trinquer, mais on a du mal à se détendre
Car même diplômé, les portes sont fermées sur les grands
Donc les petits ont vite choisi des chemins moins élégants
L'argent facile une vie speed quitte à c'qu'elle vacille avec un jour l'espoir de, crever l'écran ouais
C'est le principe intrinsèque, d'une vie marquée, dès l'enfance,
Par l'absence de princesse, d'une vie parquée
Les rêves brisés très tôt
Technique imparable pour tuer toutes ambitions dans les ghettos.
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère! c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines, vos émeutes,
Mais dans ce cas là, la France hallucine.
La jeunesse dans la rue, la peur est sur la ville
Les putes sont sur l'avenue, les puissants sont à l'abri
Les condés tous en factions payés au rendement
L'objectif étant de faire du chiffre
C est fou hein ? ça dépasse l'entendement !
La tête dans l'entonnoir en bisbille
Avec le diable, les jeunes veulent même rafler les petites mises
Donc l'atmosphère est glauque, le système bloqué, le peuple au bord de suffoquer, rempli de rage de n’avoir pu croquer
J'ai des histoires a te raconter
Des femmes humiliées des hommes sur le bas coté et nous cataloguent et nous disent qu'on est pas opé
Ou pire qu'on est coupable de leur échec même mais qui sont les chefs?
Merde! Mais qui a les clés?
Toi ou moi? Dis moi qui fait les décrets?
Toi ou moi hein? Dis moi qui créer les défaites?
Qui brise les rêves très tôt?
Qui coulent nos ambitions dans le béton? Qui ressert l'étau?
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère! c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines, vos émeutes,
Mais dans ce cas là, la France hallucine.
Comme on nous donne à tous le profil : gangsters
Du rappeur-footballeur, on met le costume et on en profite.
Hypocrite?! Ouais ! Au possible comme vous tous.
On joue le rôle qu'on veut bien nous laisser, quitte à sortir blessé
Et au lieu de s'ouvrir, ben on s'enferme,
Donc de plus en plus éloigné de nos bases, on se sent faibles,
Piégé par nos propres codes, la misère
Qu'on gobe trop de l'amour dans le ciment
Triste refrain dans le silence.
Bref globalement l'ambiance est tendue, ma vision de l'avenir
Pis des piges, à la rétine fendu.
Le peuple par les couilles est pendu, donc t'étonne pas qu'il tente tout
Pour pouvoir croquer le fruit défendu.
C'est la merde dans l'hexagone, pendant qu'ils rêvent de putes, de yachts et puis d'être pote avec Stalone.
L'avenir des gosses issus du ghetto, s'obscurcit ouais chaque jours,
Les rêves brisés très tôt.
Ils veulent qu'on se retiennent, mais ils font de nous des fauves
Ils veulent qu'on s'intègrent, mais, sa mère c'est les pauvres
Qui remplissent vos prisons, vos usines,
Vos émeutes, mais dans ce cas là, la France hallucine
Note :
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2 commentaires pour "La France hallucine"
le 11 octobre 2009 à 12:48
max
pour la parenthèse : une vie speed quitte à c'qu'elle vacille
le 2 novembre 2009 à 13:24
Antoine
L’argent facile [Une vie speed, quitte à c'qu'elle vacille] avec un jour l’espoir de, crever l’écran ouais